samedi 31 décembre 2011

Bonnes Fêtes !!!











Merci à tous d'être venus pour notre distribution avant Noël !!! C'était très réussi !

mardi 1 novembre 2011

chou coco

chou coco :

1 chou et une boite de lait de coco

ciselez le chou finement puis mettez le dans le wok à feu doux avec un peu d'huile d'olive
quand il est cuit ou presque versez une demi boite de lait de coco
c'est pret !

délicieux avec du riz
même les enfants adorent !
c'est la seule façon que j'ai trouvé pour leur faire manger du chou ...
Elise

lundi 18 juillet 2011

concombres et courgettes : les recettes de Delphine

Tzatziki
Lavez 1 concombre et râpez le (grille à gros trous) après l'avoir pelé. Saupoudrez de sel et faites dégorger env. 30 mn dans une passoire.
Pelez et pressez 2 gousses d'ail dans un saladier (perso, j'ajoute aussi un oignon cebette en rondelles). Ajoutez 3 yaourts grecs (ou fromage blanc), de l'aneth ciselé (ou toute aromatique de votre choix. J'utilise plutôt de la ciboulette), du poivre, 1 CS de vinaigre de vin ou de xérès, 3 CS huile olive.
Ajoutez le concombre bien essoré entre vos mains. Placez au frais 30 mn et servez avec des dips de légumes, du pain pitta toasté, des gressins.
A utiliser également en sandwich suédois avec du pain polaire, du saumon fumé et de l'oignon rouge; avec une salade de pâtes; en sauce poisson avec du poisson blanc froid à la place de la mayonnaise.

autre version :
Lavez et peler 1 concombre et râpez le (grille à gros trous). Pelez et pressez 2 gousses d'ail dans un saladier (perso, j'ajoute aussi un oignon cebette en rondelles). Ajouter 2 ou 3 yaourts nature ou autre style de fromage blanc plus le jus d'un demi citron, menthe ciselée ou basilic + huile d'olive et un peu de sel selon goût.

Courgettes au curry (aigre-doux)
A servir à l'apéritif
1er jour : laver, peler (ou non) et couper en morceaux 3 kg de courgettes. Mettre dans un faitout avec 1 mesure d'oignons en rondelles et 1/2 mesure de sel. Mélanger et laisser reposer à couvert.
2ème jour : bien rincer les courgettes à l'eau. Porter à ébullition 4 mesures de vinaigre blanc, 4 mesures d'eau, 4 mesures de sucre, 6 cc de curry et 1 cc de poivre. Ajouter 1/2 mesure de sucre lors de l'ébullition et verser chaud sur les courgettes. Laisser macérer.
3ème jour : cuire les courgettes dans le sirop env. 10 mn. Mettre la préparation chaude dans les bocaux.
A déguster après qq jours ou au cours de l'hiver.

mercredi 6 juillet 2011

Gaz de schiste

Dernières nouvelles :

Un rassemblement citoyen est prévu du 26 au 28 août dans les Cévennes, à Lézan (Gard) sur l’avenir énergétique de la France.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/07/01/gaz-de-schiste-la-porte-a-la-fracturation-hydraulique-reste-ouverte-selon-les-ong_1543679_3244.html

http://www.amisdelaterre.org/La-loi-sur-les-gaz-et-huiles-de.html

mardi 17 mai 2011

Cerises....

Les Cerises de Patrice Bauthéac sont délicieuses... et si vous êtes gourmands comme moi, vous avez pris ou prendrez plusieurs cagettes.... mais que faire des noyaux ?

Mettez vos noyaux de côté pour confectionner une bouillotte pour l'hiver ou pour soigner vos bobos... Il vous faut une bande de tissu d'environ 30cm sur 70cm, que vous repliez en deux et cousez sur l'envers en laissant un "coin" pour remplir de cerises.

Pour nettoyer les cerises, deux solutions : la méthode "naturelle" si vous disposez d'un jardin avec fourmis : les laisser au soleil à disposition des fourmis dans une cagette ou un égouttoir pendant quelques jours; la méthode "en intérieur" : les laver au lave-linge dans un sac ou une housse d'oreiller bien fermée avec un élastique.

Une fois les cerises bien nettoyées et séchées, les introduire dans le sac à l'aide d'un entonnoir, en ne remplissant pas trop.

La bouillotte se fait chauffer au micro-ondes ou au four. Les noyaux restituent lentement la chaleur....

samedi 14 mai 2011

Potée aux fèves

Et voilà, c'est parti!!

La nouvelle saison démarre, avec ses nouveaux légumes tout beaux tout frais...
Cette semaine, au panier, nous avons eu des fèves et un choux.... alors je vous propose une recette de potée aux fèves !

Ingrédients :

750 g de fèves fraiches,
1 chou,
1 talon de jambon,
2 grosses tranches de lard (on peut mettre des lardons),
4 carottes,
2 oignons piqués de 2 clous de girofle,
1 bouquet garni



Faites bouillir une marmite d'eau, puis plongez le talon de jambon, et les tranches de lard.
Assaisonnez, et laissez mijoter 1 demi heure. Ajoutez ensuite les aromates et les fèves.
Coupez le chou en gros morceaux, ajoutez le également. Conseil du chef : ébouillanter le chou 5 min à part, cela permet de vider le premier jus qui n'est pas toujours fameux!
Laissez cuire le tout 2 heures à petit feu.

Bon appétit!

lundi 25 avril 2011

fraises, fèves, choux et salades



Les équipes du dimanche bis



les équipes du dimanche






Manches courtes ou manches longues, un gilet d'urgence pour se protéger du vent, un T-shirt 'Faucheur en action', des baskets ou des grolles pleines de terre, les voilà les équipes du dimanche mais quelle efficacité !!!!

ça pousse, ça pousse vite au mois d'avril !

Voici où en est la serre que nous avons mise en place le 6 avril dernier (photo prise le 17 avril dernier)

Conférence de l'ASSOPIC sur l'eau

I GEOLOGIE

Hervé Jourde, maître de conférences à l’université de Montpellier 2, Directeur de Recherche en Hydro-sciences.

En résumé, nous vivons sur des roches carbonatées appelées karst. Elles forment des blocs peu perméables creusés de galeries : les drains par lesquels l’eau des précipitations s’écoule. Il a donc des réserves souterraines conséquentes et contrairement aux idées reçues que les nappes phréatiques sont à sec, les eaux karstiques se rechargent très facilement aux saisons de printemps et d’automne. L’Hérault n’est absolument pas en stress hydrique même si la pluviométrie est en baisse depuis les années 70.

Du fait de cette configuration lorsque les précipitations sont trop intenses, elles créent une pression importante, des inondations et des ‘boulidous’ (endroit d'où l'eau sort en bouillonnant) se produisent. Un important vocabulaire local a vu le jour progressivement. On peut trouver des renseignements historiques sur le site suivant :

http://lofab.free.fr/Articles/Lexique.htm

Pour l’instant il y a 4 forages de prélèvement : celui du Triadou, de St Clément, de St Gély, et des Matelles.

II ENJEUX HISTORIQUES ET POLITIQUES

Thierry Ruf, Directeur de Recherche à l’IRD.

Autrefois (Il ya 300 ans) il y avait tout autour de Montpellier des communautés paysannes qui utilisaient l’eau du Lez. Les paysans approvisionnaient Montpellier en produits frais mais la communauté urbaine grandissant, l’eau était détournée des terres agricoles. Il y eut une véritable bataille pour l’eau entre les paysans et la ville. La ville remporta la bataille créant ainsi un désert agricole car la paysannerie locale quitta progressivement l’arrière pays autour de Montpellier.

Dans les années 60, on détourna les eaux du Rhône, en créant le réseau BRL (Bas Rhône Languedoc) : le canal Philippe Lamour. Aujourd’hui cette eau mélangée aux eaux du Lez approvisionne la ville de Montpellier. Sa gestion est assurée par le groupe Véolia.

La gestion des eaux par les compagnies privées est assez contestée actuellement, nombreuses voix s’élèvent pour critiquer ce fonctionnement car le groupe facturant la ville n’a pas grand intérêt à assurer la maintenance. (Sur Montpellier il y a actuellement 25 % de pertes en eau sur les conduites souterraines, ce qui peut paraître énorme !) La ville de Paris, elle, est revenue à une régie locale. Le contrat de la société Véolia avec la ville de Montpellier prend fin en 2014 : à savoir s’il sera reconduit et à quelles conditions ?

Voir le documentaire Water Makes Money de Leslie Franke et Herdolor Lorenz à ce sujet. http://www.watermakesmoney.com/fr/le-film.html

La gestion de l’eau suscite de nombreuses questions

- d’ordre géographique : l’aménagement du territoire, l’importance du SCOT. Le paysage : réinstaller des réservoirs comme il en existait à flanc de montagne dans les Cévennes ce qu’on appelait les ‘gourgues’ ?,

- d’ordre sociologique : éducation à faire autour de l’eau, ne plus la percevoir comme un fait acquis mais comme une ressource, lutter contre le gaspillage, réduire notre consommation.

- de santé publique et d’environnement : utiliser l’eau karstique nécessite moins de traitement que l’eau du Bas Rhône, il paraît nécessaire également de préserver la nature autour des zones de captage. Exemple cité dans Water Makes Money : la ville de Munich a aidé les paysans situés autour des zones de captage à passer à l’agriculture biologique, actuellement l’eau captée arrive au robinet de l’usager sans traitement. Inversement, les eaux de Jacou ont été définitivement polluées dans les années 60 par une usine de peinture.

- d’ordre agricole : l’irrigation des terres. Syndicat paysan vs syndicat intercommunal, communautés paysannes vs communautés urbaines. Il est nécessaire de passer à de nouvelles pratiques agricoles moins gourmandes en eau et en produits chimiques.

- d’ordre politique : gestion publique, privée ?? économie libérale ou régie municipale ??

Aujourd’hui il est question de poursuivre le réseau BRL jusqu’à Béziers : projet Aqua Domitia car ce serait moins coûteux que d’aménager le territoire, créer des réservoirs, financer une communication pour éduquer les consommateurs et les responsabiliser face à l’utilisation de l’eau. Cependant les traitements au chlore seront inévitables si on utilise l’eau du bas Rhône. Ce projet n’est pas nouveau il avait été question il y a quelques années de poursuivre le canal jusque vers Barcelone.

Une concertation avec le public sera organisée en septembre prochain. A ne pas manquer !!

L'ASSOPIC devrait organiser une nouvelle conférence précisément sur la qualité de l'eau.

Plus d’information :

http://web.mac.com/t.ruf/iWeb/Enjeux-eaux-regionLR/F0983E34-CCFE-41FC-8EE6-FD3C56397CB0_files/alternativesAquadomitia-V4.pdf

samedi 9 avril 2011

Le pic et l'eau


Assopic organise deux conférences débats le Samedi 16 Avril 2011 à 14h Salle des Fêtes de St Martin de Londres sur le thème de l'eau.

vendredi 8 avril 2011

Les paniers d'avril

D'autres paniers arrivent : fèves salades et navets...


Ici les fèves
Nous avons eu des choux, des salades et des blettes (prochaines blettes à l'automne, prévoit Mickael)


Mireille coupant les salades lors de cette matinée fort sympathique (dimanche 3 avril).

L'AMAP reprend donc doucement mais surement, la coop aussi avec de nouveaux produits (farine, boeuf).

En espérant que le climat soit clément cette année et nous permette une belle saison et de bons échanges, nous souhaitons la bienvenue aux nouveaux membres.

N'hésitez pas à nous confier vos recettes de cuisine préférées que nous posterons sur le blog à consulter celles que nous avons posté précédemment.

N'hésitez pas à nous faire part d'événements culturels ou sur l'environnement.

à bientôt

Parniers de rattrapage





L'année dernière a été difficile :
  • conditions climatiques exceptionnelles avec de la neige au mois de mars et un froid de canard jusqu'à mai,
  • le terrain n'était qu'une large friche de ronces, de chiendent, de prêle...
  • des semis n'ont pas donné ce qu'ils auraient dû donner
  • certains semis ont été réalisé tardivement dû au froid et au fait qu'en janvier nous étions encore incertains de l'AMAP 'saison 2010'
Pour toutes ces raisons nous souhaitons remercier grandement les personnes qui nous ont soutenus pendant l'année, adhérents 'paniers', adhérents 'coop' ou simplement à l'AMAP, collègues ou amis tout simplement. Merci !

La vie revient dans le sol : déjà de beaux vers de terre, des cloportes et autres petites bêtes nécessaires à l'équilibre du sol... grâce au travail et au soin de Mickael. (Il vient d'ailleurs d'installer une petite cahute à insecte).

Le premier panier "de rattrapage", pour remercier les personnes qui ont contribué à ce développement, a été distribué dimanche soir et lundi soir. Nous étions parties (Mireille et moi) aider Mickael à monter la serre mais, nous retrouvant seulement à 3, dont 4 petits bras, Mickael nous a attribué la tâche de ramasser les blettes, les choux et les salades pour une distribution improvisée mais bien agréable!

Des "miam" en perspective



Voilà où en sont les fraises ! Des "miam" se préparent : je les entends déjà!

à pas d'escargot ? - pfff !

Non non, nous n'avançons pas à pas d'

Voici où en est la serre que nous avons mise en place le 6 avril dernier :

Tomates, poivrons, légumes d'été en perspective... Chouette !! :D

Reste la dernière serre à finir de monter. Sur la photo suivante, elle n'est pas achevée mais cette semaine, Mickael, aidé de 3 copains (merci!!!!!!!), a fini de monter les arceaux. Il ne restera plus qu'à la bâcher.
Rendez-vous le 17 avril pour donner un dernier coup de main (sauf si la météo décide de nous contredire !).

dimanche 6 mars 2011

encore des photos de notre travail à tous!




quelques photos de notre superbe travail à tous!



MERCI




Un grand merci à toutes les personnes qui sont venues aider le week-end dernier et ce week-end à monter la serre!!!!
Le travail d'équipe, c' est bon pour le moral!
Merci d'avoir donné de votre temps, de votre bonne humeur et de vos forces! C'était vraiment chouette de voir ces arceaux se monter les uns après les autres et la bâche recouvrir l'ensemble uniformément.
Merci aussi à ceux qui sont passés pendant la semaine car pas libres le week-end ou au travail et qui ont préparé le terrain ou les arceaux, au mieux.
Sans vous tous, on aurait mis beaucoup plus de temps et on aurait user de beaucoup plus de force et puis, on aurait moins souri!

SOIREE GAZ DE SCHISTE PRADES LE LEZ 28/02/11

COMPTE RENDU

DE LA SOIREE GAZ DE SCHISTE PRADES LE LEZ 28/02/11

Première partie de soirée animée par M. Seranne géologue chercheur chargé de recherche au CNRS de Montpellier

Au cours d’un exposé expliquant la formation géologique du pétrole et des gaz pétroliers, M. Seranne en est venu à la question de ce qui nous concerne directement : l’exploration des gaz de schiste dans notre région.

Pour ce qui concerne la définition de ce que sont les gaz de schiste, de comment ils se sont formés au cours des âges, etc. il faudrait se reporter aux liens que nous avons fournis récemment. Cependant, pour résumer en quelques mots il y a hydrocarbures conventionnels (pétroles et gaz) qui remontent naturellement vers la surface par les failles existant dans les différentes couches du sol et hydrocarbures non conventionnels. Les gaz de schistes sont des hydrocarbures non conventionnels, emprisonnés dans des roches très dures vu la pression qu’elles subissent à plus de 2000 m sous terre. Ils ne peuvent être remontés vers la surface que par une technique de forage vertical en premier lieu puis horizontal en second lieu. Outre l’impression de gruyère que laisse le paysage à la surface, c’est la technique de forage qui est très contestée car pour réaliser un forage horizontal on envoie à forte pression des quantités d’eau considérables (20 000 m3 par fracturation) mélangée à des produits chimiques toxiques et nocifs.

M. Seranne, comme Nathalie Kosciusko Morizet, a tenu a bien faire la différence entre exploration et exploitation.

(http://www.dailymotion.com/video/xgs8eo_gaz-de-schiste-question-a-nathalie-kosciusko-morizet_news)

Il nous a répété une dizaine de fois que les permis accordés étaient des permis d’exploration. Alors à question « la technique d’exploration est-elle similaire à la technique d’exploitation ? », M. Seranne a répondu clairement « NON » et d’expliquer qu’en premier lieu les explorations sont réalisées en laboratoire sur modélisation et par des études sur cartographies, qu’en second lieu est réalisé un carottage (vertical), et qu’enfin dans l’hypothèse où l’on trouverait des gaz de schiste exploitables sont réalisés des tests de fracturation qui ne sont autres qu’un forage vertical puis horizontal avec la même technique que la technique que la technique d’exploitation ! Pourquoi M. Séranne se contredit-il ? Veut-il rassurer ? Sans doute, puisque'il explique que de nombreuses explorations ont déjà été menées par le passé : Lodève,… même le Pic Saint Loup n’y a pas fait exception (Combe de Mortiès). Comme si cet argument légitimait le fait de détruire l'environnement ! "Puisque ça c'est déjà produit par le passé, on a donc tous les droits de le refaire !"

Sauf que ce qui nous inquiète particulièrement c’est la nature des produits chimiques utilisés et la contamination possible des nappes phréatiques, de la faune et de la flore qu’il s’agisse de forage pour l’exploration ou pour l’exploitation!

M. Seranne a été assez clair sur les risques, tout en relativisant que les cas de contaminations sont assez rares. Cependant M. Séranne nous indique que le volume des fluides (utilisés pour le forage) récupéré pour être retraité est très variable (entre 10% et 75%). Si une partie reste sous terre, comment être certain que les nappes phréatiques, les autres couches du sol, voire la surface ne peuvent être contaminées ! De plus, M. Seranne a bien insisté sur le fait que la remontée des fluides entraine la remontée de saumures et de lixiviats toxiques chargés en métaux lourds. De plus, la dépollution de l’eau utilisée et recueillie pose un réel problème car il n’existe pas de solution sur le mode de traitement pour dépolluer ces eaux.

D’ailleurs M Seranne a expliqué que parmi ces produits chimiques se trouvent des anti-microbiens (en d’autres termes des antibiotiques !!!) et des agents facilitant le glissement (microbilles). Les possibilités de contaminer les eaux du Lez (utilisé pour la consommation) ne sont pas négligeables !

M. Seranne, chiffres à l’appui, explique que ces fluides sont composés à 95% d’eau et 5 % de sable + additifs chimiques. Un spectateur objecte que les pourcentages concernant les produits chimiques présentés à l’écran, sont relativement faibles et que certains articles mentionnent des chiffres beaucoup plus élevés. En effet, on aura remarqué que les sources du schéma de M. Seranne proviennent de l’ IFP (Institut Français du Pétrole), qui a tout intérêt à ne pas trop inquiéter la population !

On aura compris, M. Seranne veut rassurer et reste très dubitatif quant aux résultats que vont donner ces explorations.

Actuellement, la carte s’étend de Montélimar à Montpellier (du Nord au Sud ) jusqu’à Alès et Lodève (à l’ouest) ! La commune la plus en vue c’est Villeneuve de Berg (07) et des manifestations ont eu lieu d’ailleurs ce même jour (http://www.montpellier-journal.fr/2011/02/gaz-de-schiste-revue-de-presse-n%C2%B04.html)

Pour info, certains tests de fracturation ont déjà eu lieu en France :

(http://www.dailymotion.com/video/xgzlzm_nathalie-koscuisko-morizet-interrogee-sur-les-gaz-de-schiste_news),

2ième partie de soirée animée par M. Dupraz ingénieur, chercheur en agroforesterie à l’INRA.

Ce qu’il faut savoir, nous dit-il, c’est que les mairies n’ont pas été averties du tout. Tout s’est passé en dehors de tout système de concertation avec les représentants locaux voire la population.

Ce qu’il faut savoir également c’est qu’en France le sous-sol appartient à l’état contrairement aux Etats-Unis où le sous-sol est privé. C’est plutôt une bonne nouvelle dans la mesure où tout un chacun n’a pas a subir la pression morale exercée par la possibilité d’un gain potentiel important d’argent.

Par contre, les conseils régionaux et les élus locaux se prononçant contre n’ont juridiquement aucun poids par rapport à ces permis. Que nous reste-t-il alors pour empêcher que de telles erreurs ne soient commises ? Le courage de la population à se mobiliser dès qu’une tour de forage apparaîtra, la veille citoyenne, l’information à diffuser et l’espoir que nous serons nombreux à résister.

De plus les firmes ne sont pas tenues de donner la liste des ingrédients chimiques utilisés ni le rapport eau-sable-produits chimiques car la réglementation du code minier vient juste d’être modifiée, comme par hasard, prévoyant le secret total pendant une période de… 10 ans.

Alors, pour rassurer les français, les autorités ont décidé de suspendre l’autorisation des explorations jusqu’à la conclusion d’un audit (juin 2011) mené par… le corps des mines : ceux même qui ont permis que les permis d’exploration soient délivrés. On ne doute pas des conclusions !

L’enjeu politique et économique est considérable nous car si les explorations s’avèrent fructueuses, elles permettraient de faire reculer le pic pétrolier de 20 ans (initialement prévu à 2015 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:GlobalPeakOil.png). Autre conséquence: l’abandon de toute politique énergétique des énergies durables. L’éolien, le photovoltaïque, la filière bois passent à la trappe et nos espoirs d’un monde durable avec sans compter les emplois que l’on aurait pu créer.

Des projets alternatifs ont permis de créer 300 000 emplois en Allemagne. Les projets éoliens actuels (en mer) peuvent générer une production d’électricité allant jusqu’à la moitié de ce que produit une centrale nucléaire !

Pendant ce temps l’Allemagne mise sur le photovoltaïque en prévoyant la commercialisation, dans 8 ans, de voitures photovoltaïques qui, à l’arrêt, permettraient de contribuer à générer de l’électricité par un relai au réseau électrique général. Ces choix sont bien des choix politiques !

Conclusion :

Qui n’est pas venu en voiture ce soir ? Ose lancer un spectateur un peu provocateur (ancien foreur d’une compagnie pétrolière). Comme si le consommateur avait seulement le choix !

Rappel :

http://owni.fr/2010/12/07/app-attention-forages-a-risques/

http://www.teledraille.org/portail/index.php?gaz-de-schiste-en-cevennes

manger peut-il nuire à notre santé France 3 mercredi 16 février

Compte rendu documentaire « manger peut-il nuire à notre santé »

En bleu : les questions qu’il me reste en vert les points intéressants.

La journalise Isabelle Saporta s’est entourée d’un groupe d’experts:

L'épidémiologiste Annie Sasco, le neuropsychiatre David Servan-Schreiber, le toxicologue André Picot, le nutritionniste Laurent Chevallier et le chercheur Pierre Meneton.

Pas d’expert pour jouer le rôle de l’avocat du diable ?

Tous sont clairs : « Ce sont les enfants et les agriculteurs qui sont les populations à risque ».

Le documentaire suit divers produits de la production à l’assiette : la pomme, le blé le pain, le porc, le saumon. Pour le porc et le saumon, les contrôles sont aléatoires et surtout visuels mais il n’y a aucune analyse sur les produits chimiques résiduels Raison : manque de moyen des pouvoirs publics

Alors qu’on nous conseille de manger au moins 5 fruits et légumes par jour, la pomme reçoit plus de 26 traitements ! Entre parenthèse : La France premier consommateur européen de pesticides (et deuxième mondial.) François Veillerette MDR GF (Générations Futures) « nous sommes exposés à au moins 20 à 30 résidus de pesticide tous les jours ».

« On retrouve ces résidus de produits dans toute la population mondiale » chiffres à l’appui ? Y a-t-il eu des études prouvant cette affirmation? quelles sont les zones géographiques où ces produits sont plus présents ? Correspondent-elles aux zones agricoles ? Quelle différence y a-t-il entre les pays sous développés et les pays développés ? Les différences sont-elles flagrantes ? Correspondent-elles à l’utilisation de pesticides ? Peut-on corréler la carte de développement du cancer ou des maladies neurodégénératives à la carte de l’agriculture intensive ?

Pourquoi ? Après 1950 la France ne produit pas assez pour nourrir sa population : il faut intensifier la production, la solution : la chimie. Avec le plan Marshall, les américains apportent l’utilisation d’engrais chimiques et pesticides fabriqués aux EU. Quelles connaissances avait-on de ces substances alors ? Avait-on conscience du danger de leur utilisation, les agriculteurs étaient-ils informés ? Y a-t-il moyen de savoir si certains sont tombés malades suite à l’exposition à ces produits ?

M. J C Boquet, Pdt de l’Union des Industries de la Protection des Plantes (Union des producteurs de pestides) : « s’il n’y avait pas de pesticides la production agricole mondiale serait divisée par 2 »! Aucun moyen de vérifier ce genre d'affirmation ! Est-ce une raison suffisante pour scier la branche sur laquelle nous sommes assis? Pour continuer de détruire notre environnement et de mettre en péril l'avenir ?

« Il n’y a pas de danger il suffit de respecter les bonnes doses et les bonnes conditions d’emploi » Réponse d’un autre expert « C’est faux ! Il y a une étude de l’Inserm qui dit qu’il existe 2 fois plus de risques pour les agriculteurs » .

« Le documentaire montre des élevages de porc où la truie est entravée pour ne pas écraser ces petits, où les animaux ne voient jamais le jour : les associations de défense et de protection des animaux bougent-elles pour que ces animaux aient des conditions décentes de vie ? Quelles sont les actions ?

(En passant, information incroyable : L’élevage de porc en France consomme ½ de la conso totale d’antibiotiques en France!)

« Dans cet abattoir on abat 9 000 porc par jour ? Consomme-t-on toute cette viande abattue ? Qu’en est-il du gaspillage ? Quelle proportion en jette-t-on ? Serait-il possible d’envisager de produire moins si on en jette bcp ?

Ce que j’ai retenu du documentaire :

- Nous mangeons trop de viande. Il faut réduire nos consommations de viande.

- Il faut manger plus d’omega 3 (huile de colza, graines de lin et poissons gras saumon, maquereau…).

- Il y a une fracture alimentaire en France : les populations défavorisées ne peuvent pas se nourrir correctement, bien se nourrir appartient aux riches ! La cause : les prix mais aussi la qualité des produits que l’on propose sur les étals dans la grande distribution !

Le documentaire est informatif, le but est de mettre en évidence que les résidus de pesticides se retrouvent présents dans nos assiettes et dans notre corps, de déclarer la toxicité des produits surtout pour les enfants, de pointer du doigt mais ce pas vraiment d’étude de fond, il nous laisse avec des questions.

Il est assez négatif nous plongeant presque dans la paranoïa ou l’envie de jeter l’éponge!

Les solutions ? On en évoque pas beaucoup si ce n’est de manger 4 tranches de pain contenant des graines de lin, d’acheter de l’huile de colza pour compenser les oméga 3.

On ne parle pas du changement des pratiques agricoles (juste que ça prend 2 à 3 ans pour passer à une agriculture bio) ni de la volonté de réduction des pesticides au point de vue réglementaire, des raisons de la difficulté de parler des pesticides chez les agriculteurs.

Et puis finalement pourquoi, alors qu’on sait que ces substances chimiques sont nocives, les agriculteurs continuent-ils de travailler avec ? N’en ont-ils pas suffisamment conscience ? Sont-ils à ce point pieds et poings liés vis-à-vis du rendement ? Quelles sont les contraintes techniques et administratives pour un exploitant agricole qui travaille en intensif ? Quelles sont les problèmes économiques : quel % de baisse de rendement si l’agriculteur décide de laisser de côté les pesticides ? L’exploitation est-elle en péril ? Quel nombre d’heure devra-t-il consacrer en plus ?

Aucun commentaire sur l’impact des pesticides sur l’environnement : si nous avons des problèmes, les animaux en ont certainement ? (l’abeille, la qualité des sols, les insectes présents dans le sol ? ).

Peut-être le libre d'Isabelle Sapporta "L'agriculture noire" sera-t-il plus complet ? à suivre...